Conception des services de sauvegarde et de récupération

Dernière mise à jour le 08 juin 2004

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Dans ce module
Objectifs
S'applique à
Comment utiliser ce module
Conception du service
Une conception logique
Dépendances des services
Exigences matérielles
Disponibilité
Sécurité
Capacité d'évolution
Facilité de gestion
Performances
Capacité à gérer les supports
Consolidation
Interopérabilité
Conseils d'utilisation
Normes et directives
Résumé

Dans ce module

Toute solution fiable de sauvegarde et de restauration doit être planifiée avec soin et s'intégrer dans un processus de conception efficace. Ce module traite les points clés de la conception d'une solution efficace de sauvegarde et de restauration dans le cadre de l'entreprise. Il passe en revue les avantages et les inconvénients des différentes options à votre disposition en matière de systèmes de sauvegarde et de restauration.

Objectifs

Ce module vous permettra d'effectuer les opérations suivantes :

  • de déterminer les aspects de votre environnement à prendre en compte pour la conception du plan de services de sauvegarde et de restauration ;

  • de décider de la stratégie de sauvegarde et de restauration à utiliser dans votre environnement ;

  • de vous assurer que votre environnement de sauvegarde et de restauration dispose des ressources matérielles suffisantes ;

  • de vous assurer que votre environnement de sauvegarde et de restauration est sécurisé ;

  • d'implémenter un environnement de sauvegarde et de restauration capable d'évoluer ;

  • d'optimiser les performances de votre environnement de sauvegarde et de restauration.

S'applique à

Ce module s'applique aux produits et technologies suivants :

  • système d'exploitation Microsoft® Windows® 2000 ;

  • système d'exploitation Microsoft Windows Server™ 2003.

Comment utiliser ce module

Ce module présente en détail les éléments à prendre en compte pour la conception de services de sauvegarde et de restauration dans un environnement Windows en entreprise.

Pour tirer le meilleur parti possible de ce module :

  • Lisez le module « Présentation des services de sauvegarde et de restauration ». Vous aurez ainsi une bonne compréhension des services de sauvegarde et de restauration dans un environnement Windows.

  • Lisez le module « Configuration des services de sauvegarde et de restauration ». Ce module traite des technologies existantes en matière de services de sauvegarde et de restauration dans un environnement d'entreprise.

  • Utilisez les modules de procédure associés. Ils comprennent les procédures suivantes :

    • « Sauvegarde et restauration des serveurs de données Windows 2000 »

    • « Configuration des services avancés de sauvegarde et de restauration pour les serveurs de données Windows 2000 »

  • Familiarisez-vous avec les concepts de base des technologies suivantes :

    • le protocole TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol) et les réseaux Windows ;

    • le service d'annuaire Microsoft Active Directory® ;

    • les technologies de stockage telles que le stockage direct connecté (DAS), le stockage connecté au réseau (NAS) et les SAN (Storage Area Network).

Conception du service

Cette section répertorie les principaux facteurs à prendre en compte pour planifier une solution de sauvegarde et de restauration. Pour plus d'informations sur la planification d'une solution de sauvegarde et de restauration, reportez-vous à « Sauvegarde et restauration des serveurs de données Windows 2000. »

Paramètres de la conception

Pour définir le concept de sauvegarde et de restauration le plus approprié à une application particulière d'entreprise et à un type de données spécifique, posez-vous les questions suivantes :

  • Quelle est la priorité : une sauvegarde rapide ou une restauration rapide ?

  • Quelles sont les fenêtres de sauvegarde minimales disponibles pour les différents serveurs et applications ?

  • Quelles données doivent être sauvegardées, quelle est l'importance de ces données et dans quelle mesure sont-elles irremplaçables ?

  • Quelles sont les périodes pendant lesquelles les sauvegardes intégrales et partielles peuvent être réalisées ?

  • Quels éléments sont nécessaires pour réduire les fenêtres de sauvegarde, en termes de ressources matérielles et logicielles et de techniques ?

  • Quels sont les temps de restauration spécifiés dans les accords sur le niveau de service ?

  • Combien de temps et quelles ressources seront nécessaires pour reconstruire les données ?

  • Les données sont-elles de type structuré (systèmes de base de données), semi-structuré (données de messagerie) ou non structuré (données de système de fichiers) ?

  • Quel est le volume et la taille des données ?

  • À quelle fréquence les données sont-elles modifiées ?

  • Quelles sont les exigences de conservation des données au niveau légal, opérationnel ou autre ?

  • Quels sont les types de support à utiliser (disque, bande ou combinaison des deux) ?

  • Quelles sont les exigences de la bibliothèque sur bande en termes de robotisation, de vitesse des lecteurs de bande, d'assistance du fournisseur, d'interopérabilité avec l'environnement existant et de prise en charge par la solution de sauvegarde et de restauration ?

  • Quelles sont les conséquences économiques de l'indisponibilité du système ? Quel est, par exemple, le coût horaire de l'arrêt du serveur ?

  • Qui est responsable de la maintenance de la solution de sauvegarde et de restauration ? Que se passe-t-il si la personne responsable quitte la société ?

  • Combien de clients ont besoin du service de sauvegarde et de restauration et quels types de fenêtre de sauvegarde et d'accord sur le niveau de service leur a-t-on prescrit ?

Objectifs de la conception

Les objectifs de conception d'une solution de sauvegarde et de restauration d'une entreprise doivent comprendre les éléments ci-dessous :

  • Restauration des données, d'un seul fichier jusqu'au système complet.

  • Groupement des clients en fonction de l'emplacement, de la fonction et de la capacité des données.

Étapes de la conception

Après la collecte des besoins métiers et des accords sur les niveaux de service, les étapes clés de la conception d'une solution de sauvegarde et de restauration comprennent :

  • un inventaire détaillé ;

  • la compréhension de l'environnement à sauvegarder et à récupérer.

Inventaire détaillé

Il est essentiel de procéder à l'inventaire détaillé de toutes les applications, des serveurs, des SAN, de l'espace disque et des composants réseau pour concevoir une solution de sauvegarde et de restauration aussi efficace que sûre. Une fois que vous avez rassemblé ces informations, vous êtes à même de procéder à l'évaluation des systèmes de sauvegarde et de restauration appropriés et d'inclure à votre plan les exigences d'interopérabilité, de compatibilité et de gestion commune. Le processus d'inventaire doit donc donner lieu à une analyse détaillée de l'environnement de sauvegarde et de restauration.

Compréhension de l'environnement à sauvegarder et à récupérer

Le service de sauvegarde et de restauration dépend de l'environnement. Ceci signifie que vous devez connaître les technologies qui peuvent influencer l'architecture de sauvegarde et de restauration afin de planifier la stratégie de sauvegarde. La collecte d'informations sur l'environnement existant et le temps passé à comprendre et à repérer ses problèmes spécifiques facilitent par la suite la mise en œuvre et le bon déroulement du service. Les facteurs qui suivent peuvent influer sur le choix d'une architecture de sauvegarde et de restauration :

  • Couche application

  • Couche de gestion du média

  • Couche de plate-forme du serveur

  • Couche réseau

  • Couche de stockage

Couche application

Il est important d'identifier, au niveau de la couche application, le type et le volume de données générées par les applications. Ces informations vous aident à identifier quelles techniques, ressources de stockage, restrictions et stratégies associer aux données. Ainsi, dans les environnements Microsoft, les données peuvent être classées comme :

  • données Active Directory ;

  • données des services de messagerie, tels que Microsoft Exchange ;

  • données du système de fichiers, générées par les serveurs Web et les serveurs de fichier ;

  • données de Microsoft SQL Server™, générées par les applications qui utilisent pour le stockage une base de données SQL Server.

Couche de gestion du média

La couche de gestion du média concerne à la fois les composants physiques et logiques de la solution de sauvegarde et de restauration. Les composants physiques incluent :

  • Bibliothèque sur bande

    La bibliothèque de bandes et les lecteurs de bandes associés assurent le stockage hors ligne des données sauvegardées. La bibliothèque de bandes offre une gestion automatisée des bandes, qui se révèle nécessaire pour consolider la sauvegarde entre plusieurs serveurs. La taille des bibliothèques de bandes et des lecteurs de bandes est critique car vous devez vous assurer que vous les utilisez à 100 % de leur capacité.

  • Chargeur de média

    Le chargeur de média est un élément robotisé au sein de la bibliothèque de bandes qui contrôle le mouvement des cartouches à bande vers les lecteurs de bandes appropriés. Le type et la vitesse du système robotisé sont des éléments à prendre en compte dans le choix du xhargeur de média.

  • Lecteur de bande

    Les principaux éléments à prendre en compte pour les lecteurs de bande sont la vitesse, le type : DLT (Digital Linear Tape), SDLT (Super DLT) ou LTO (Linear Tape Open), et la compatibilité des cartouches.

  • Type de média

    La question qui se pose en matière de média est de savoir s'il convient d'utiliser une bande ou un disque : carte SCSI (Small Computer System Interface) ou disque ATA/IDE, ou encore les deux.

Les composants logiques à inclure dans le processus de conception concernent la stratégie de conservation des données sur le support et la définition de schémas de rotation des bandes fiables et exploitables.

Couche de plate-forme du serveur

La couche de plate-forme du serveur concerne le volume et la gestion du lecteur. Les composants que vous pouvez identifier sur cette couche sont les suivants :

  • Version du système d'exploitation

    La version du système d'exploitation est importante car elle permet d'identifier les problèmes de compatibilité et l'utilisation de certaines caractéristiques, telles que le service de cliché instantané des volumes qu'offre Windows Server 2003.

  • Cluster

    L'identification du cluster est importante dans la mesure où les techniques de sauvegarde et les agents à installer ne sont pas les mêmes suivant que le système est en cluster ou non.

  • Configurations physiques

    Il est important d'identifier le processeur système, la mémoire et les systèmes d'E/S car ces éléments ont une influence sur les performances de sauvegarde et de restauration.

  • Type de RAID (Redundant Array of Independent Disks)

    De moindre importance, cette information peut être néanmoins utile pour savoir comment les données sont stockées sur le disque.

Couche réseau

La couche réseau est concernée par le chemin des données des disques (d'où proviennent les données) vers les cartouches à bande (ou autre support) sur lesquelles elles sont stockées. Dans un environnement SAN, cette couche est souvent appelée réseau d'interconnexion et correspond à l'infrastructure du réseau qui connecte les composants à l'environnement de stockage partagé. Ce qui est important à ce niveau, ce sont les performances et la capacité d'évolution du réseau. Parmi les technologies de la couche physique largement utilisées pour cette fonction figurent : Fibre Channel, Fast Ethernet et Gigabit Ethernet. Les protocoles réseaux utilisés sur des couches supérieures de la pile de protocoles sont nombreux, mais SCSI FCP et TCP/IP comptent parmi les plus courants.

Dans un environnement de sauvegarde en réseau, les principaux éléments à prendre en compte concernent :

  • la connectivité du réseau et la largeur de bande ;

  • les paramètres TCP/IP et la vitesse sur la carte réseau ;

  • le mappage de ports et les paramètres de vitesse au niveau du commutateur ou de la carte réseau (duplex intégral ou semi-duplex par exemple).

Dans un environnement de sauvegarde SAN, les principaux éléments à prendre en compte concernent :

  • les paramètres de la carte de bus hôte ;

  • les informations sur la zone de stockage ;

  • la commutation SAN.

Dans un environnement SAN, certains composants spécifiques sont à prendre en compte lors de la conception :

  • Cartes de bus hôte

    Les cartes de bus hôte sont utilisées pour connecter les serveurs aux topologies Fibre Channel. Elles offrent une fonction similaire à celle qu'offrent les cartes réseau pour accéder aux ressources du LAN. En principe, le pilote d'une carte de bus hôte prend en charge toutes les topologies Fibre Channel (point à point, en boucle ou à fabrique). Dans la plupart des cas, le pilote du périphérique fournit également la fonction de traduction grâce à laquelle les cibles Fibre Channel sont présentées au système d'exploitation sous forme de dispositifs SCSI.

  • Commutateurs

    Un commutateur est un composant de l'infrastructure Fibre Channel utilisé pour élaborer des fabriques. Une fabrique est un cluster formé de commutateurs en cascade. Les commutateurs ont généralement un port Ethernet qui leur permet d'être gérés par le réseau et de communiquer des informations, tant sur leur état et leur configuration, que sur ceux de chaque port.

  • Routeurs

    Le périphérique de routage FC-SCSI (parfois appelé « pont ») permet de relier les topologies Fibre Channel et les périphériques SCSI. Pour ce faire, il présente les périphériques SCSI au réseau SAN comme des périphériques Fibre Channel, puis leur transmet les commandes Fibre Channel. Les routeurs sont généralement utilisés pour des lecteurs de bande et des bibliothèques sur bande.

  • Câbles et convertisseurs d'interface Gigabit (GBIC)

    Il existe trois types de câbles pour connecter les périphériques Fibre Channel entre eux :

    • le câble en cuivre ;

    • le câble optique multimode ou à ondes courtes ;

    • le câble optique monomode et à ondes longues.

    La longueur maximale et le coût diffèrent pour chaque type de câble. Les périphériques Fibre Channel ont des ports qui nécessitent un type de câble spécifique ou un module distinct appelé un convertisseur d'interface gibabit (GBIC). Un port GBIC permet d'utiliser différents types de câbles avec les convertisseurs appropriés.

Couche de stockage

Les composants suivants doivent être pris en compte au niveau de la couche de stockage lors de la conception d'une solution de sauvegarde et de restauration :

  • Tableau de stockage

    Contrôleur, connexion des périphériques et mappages du numéro d'unité logique.

  • Instantanés

    Les instantanés sont des images à l'instant T des données. Il peut s'agir d'instantanés matériels (avec la technologie de miroir partagé ou les clones) ou d'instantanés logiciels (avec les mécanismes de copie à l'écriture).

Les différents types de sauvegarde

Les options de conception à étudier lors de la définition d'une solution de sauvegarde et de restauration diffèrent suivant que la solution inclut des serveurs Windows standard, des périphériques NAS ou des données SAN. La section qui suit décrit les options de conception disponibles pour chaque type de sauvegarde.

Remarque : Dans l'environnement de l'entreprise, il est probable que la conception de la solution englobe les options des trois types. Vous trouverez plus de détails sur la façon dont elles sont utilisées dans l'entreprise en vous reportant à la section Conception logiquede ce module.

Conception du service pour les serveurs standard Windows

Il existe un certain nombre d'options pour sauvegarder les données qui résident sur des serveurs standard Windows. Ces options se divisent en deux catégories, sauvegarde en local et sauvegarde sur réseau, qui sont présentées en détail dans les sections qui suivent.

Option 1 : sauvegarde des données en local

La seule façon d'effectuer des sauvegardes de serveurs en local consiste à utiliser un système de sauvegarde connecté en direct dans lequel le lecteur de bande, le chargeur automatique ou la bibliothèque sont connectés directement à chaque serveur via une connexion par bus SCSI. La solution de sauvegarde et de restauration est configurée sur chacun des serveurs, ce qui signifie que chaque serveur à sauvegarder requiert une gestion individuelle et un logiciel de sauvegarde dédié. Le logiciel de sauvegarde lit les données de l'emplacement de stockage principal et les écrit sur le périphérique de sauvegarde. L'administration du logiciel de sauvegarde peut s'effectuer en local ou à distance.

Avantages

La sauvegarde des données en local présente les avantages suivants :

  • Une configuration simple

    La configuration est simple en comparaison des autres architectures de sauvegarde.

  • Des sauvegardes rapides

    Grâce aux faibles temps d'exécution en local, les sauvegardes sont rapides. Le temps nécessaire à la sauvegarde des données dépend largement de la capacité du périphérique de sauvegarde.

  • Une faible consommation de la bande passante du réseau

    Comme les serveurs sont connectés par bus SCSI, le processus de sauvegarde ne consomme pas de bande passante du réseau.

Inconvénients

La sauvegarde des données en local présente les inconvénients suivants :

  • Un coût plus élevé

    La solution est relativement onéreuse dans la mesure où chaque serveur doit être équipé d'un périphérique de sauvegarde.

  • Des coûts de gestion élevés

    Les coûts de gestion et d'administration peuvent être élevés en raison du temps à passer pour gérer chaque serveur individuellement.

Option 2 : sauvegarde des données sur le réseau

Une sauvegarde réseau utilise le réseau local (LAN) et sauvegarde les données d'un ou de plusieurs serveurs.

Les sauvegardes de réseaux locaux à l'échelle de l'entreprise nécessitent de solides capacités centralisées de gestion des supports et de sauvegarde des métadonnées qui se définissent comme suit :

  • Gestion des métadonnées de sauvegarde

    La gestion des métadonnées de sauvegarde est une fonctionnalité critique de la sauvegarde de réseau local car elle offre des possibilités de recherche qui permettent de localiser rapidement les objets de données pour les restaurer.

  • Gestion des supports

    La gestion des supports est un élément vital puisqu'il s'agit de gérer les supports sur lesquels résident les données de sauvegarde. La gestion de différents types de support (disque et bande) est critique pour un système de sauvegarde centralisé en réseau. En outre, la prise en charge et la gestion des bibliothèques de bandes, des lecteurs de bandes et des cartouches constituent des aspects importants de la gestion des supports dans un système de sauvegarde en réseau.

Les sauvegardes en réseau impliquent généralement l'utilisation d'un serveur de support de sauvegarde dédié qui gère une bibliothèque de bandes automatisée, de grande capacité, composée de plusieurs lecteurs de bande rapides, de chargeurs de médias et de lecteurs de codes barres.

Avantages

La sauvegarde des données en réseau présente les avantages suivants :

  • Centralisation

    Contrairement à la configuration d'une solution de sauvegarde et de restauration en local, les sauvegardes en réseau offrent une administration et une gestion centralisée de toute l'infrastructure de sauvegarde, à partir d'un serveur de sauvegarde central.

  • Gestion des supports

    Dans une configuration de sauvegarde en réseau, les supports et périphériques de sauvegarde, tels que les lecteurs de bande, les bibliothèques de bandes et les disques peuvent être gérés par des serveurs de support dédiés.

Inconvénients

La sauvegarde des données en réseau présente les inconvénients suivants :

  • Trafic de sauvegarde passant par le réseau local de l'entreprise

    La sauvegarde en réseau consomme de la bande passante au niveau du réseau local de l'entreprise, ce qui peut nuire aux performances du réseau.

  • Capacités d'évolution limitées pour la gestion des supports

    Comparées aux sauvegardes de réseau SAN, les sauvegardes LAN offrent moins de possibilités de gestion des supports. Sur un réseau SAN, tous les serveurs peuvent, par exemple, jouer le rôle de serveur de support et partager une seule et même bibliothèque, ce qui permet d'obtenir une meilleure rentabilité du périphérique à bande.

Conception du service pour les périphériques NAS

Les périphériques NAS résident sur le réseau et fournissent des services de fichiers. Les périphériques qui utilisent les systèmes d'exploitation standard (par exemple, les périphérique NAS Windows) prennent en charge l'installation d'agents de sauvegarde, de sorte que vous pouvez les sauvegarder comme n'importe quel serveur de fichiers. Il arrive que certains périphériques NAS utilisent un système d'exploitation propriétaire qui ne prenne pas en charge les agents de sauvegarde tiers. Dans ce cas, vous pouvez utiliser le protocole NDMP (gestion des données réseau) pour les sauvegarder.

Les sections qui suivent traitent des options de sauvegarde disponibles pour les périphériques NAS.

Option 1 : périphérique NAS avec système d'exploitation propriétaire

Pour sauvegarder un équipement NAS utilisant un système d'exploitation propriétaire qui ne permet pas d'installer des agents de sauvegarde, vous devez utiliser le protocole NDMP. Les architectures de sauvegarde NDMP sont largement utilisées dans les environnements où les matériels et serveurs de fichiers spécialisés constituent une entité au sein d'un environnement de sauvegarde plus étendu. La figure 1 illustre un scénario de sauvegarde NAS utilisant le protocole NDMP.

Exemple de scénario de sauvegarde NAS utilisant NDMP

Figure 1
Exemple de scénario de sauvegarde NAS utilisant NDMP

L'objectif principal du protocole NDMP est de fournir une interface au logiciel de sauvegarde du réseau pour contrôler les fonctions de sauvegarde et de restauration d'un serveur compatible NDMP. C'est actuellement le meilleur moyen de connecter le logiciel de sauvegarde aux lecteurs de bandes connectés à un périphérique NAS pour les gros équipements NAS utilisant des systèmes d'exploitation propriétaires.

Avantages

Le protocole NDMP présente les avantages suivants :

  • De meilleures performances

    Le NDMP fournit de meilleures performances réseau dans la mesure où le trafic de sauvegarde ne transite pas sur le réseau local. Les données sont sauvegardées et restaurées via un périphérique à bande connecté en local, ce qui améliore les performances en réduisant la fenêtre de sauvegarde.

  • Une meilleure prise en charge

    NDMP définit une norme de communication simple et indépendante du fournisseur pour établir des communications entre le logiciel de sauvegarde et les périphériques prenant en charge NDMP. Quel que soit le fournisseur du système de sauvegarde ou le périphérique NAS, NDMP fournit un moyen standard de sauvegarder le périphérique NAS, sous réserve que le fournisseur prenne en charge le standard NDMP.

  • Une fonction de sauvegarde à distance

    Avec le NDMP, les données n'ont plus besoin d'être transférées via un serveur de sauvegarde central, dans un seul et même référentiel de sauvegarde. Les dernières versions du protocole NDMP permettent d'utiliser des référentiels sur bande centralisés.

Inconvénients

Le protocole NDMP présente les inconvénients suivants :

  • Une capacité d'évolution limitée pour les ressources de support

    Les bandes utilisées par d'autres serveurs sur le réseau ne peuvent pas être utilisées sur des périphériques NAS effectuant des sauvegardes NDMP.

  • Une surcharge de la fonction de sauvegarde du serveur

    Les sauvegardes via NDMP peuvent affecter les performances des périphériques NAS suivant le type de données à sauvegarder.

Option 2 : périphérique NAS prenant en charge les agents de sauvegarde

Si le système d'exploitation de l'équipement NAS est compatible avec l'installation d'un agent de sauvegarde, vous avez la possibilité de sauvegarder l'équipement NAS tout comme vous le feriez pour un autre serveur du réseau. Les périphériques Windows Storage Server 2003 constituent un exemple de périphériques NAS pouvant utiliser cette option.

Avantages

La sauvegarde réseau d'équipements NAS présente les avantages suivants :

  • De meilleures capacités de consolidation et performances

    La sauvegarde de plusieurs périphériques NAS peut être simplifiée en utilisant les ressources de stockage du SAN.

  • L'optimisation du lecteur de bande

    Les ressources de bandes utilisées par d'autres serveurs du réseau SAN peuvent être allouées aux sessions de sauvegarde des passerelles NAS, ce qui facilite l'administration des sauvegardes et accroît la rentabilité de la bibliothèque de bandes.

Inconvénient

  • Un manque de prise en charge NDMP

    Les sauvegardes effectuées de cette façon sont des sauvegardes normales et ne bénéficient pas du standard NDMP. En outre, elles utilisent le réseau pour les opérations de sauvegarde.

Conception du service pour la sauvegarde SAN

L'une des caractéristiques clés des techniques de sauvegarde SAN réside dans la capacité à déplacer l'opération de copie de la sauvegarde en cours du système de production hôte vers un système hôte secondaire. Le service de sauvegarde et de restauration peut résider sur un système hôte secondaire ou dans tout système du réseau de stockage ayant accès à la source et à la destination de stockage. La section qui suit explore les options de sauvegarde disponibles pour les environnements NAS.

Option 1 : sauvegarde hors LAN

Les sauvegardes hors LAN minimisent l'utilisation de la bande passante du LAN en déplaçant le trafic de sauvegarde du réseau LAN au réseau SAN. Bien que le gros des données d'une sauvegarde hors LAN transite par les connexions Fibre Channel du SAN, les sauvegardes hors LAN continuent de communiquer avec le serveur de sauvegarde central via le réseau LAN pour obtenir les métadonnées (également appelées données de contrôle) des sauvegardes.

Avantages

Les sauvegardes hors LAN présentent les avantages suivants :

  • De bonnes performances réseaux

    La suppression du trafic de sauvegarde du réseau LAN permet d'accroître les performances en réduisant la fenêtre de sauvegarde. Les données sont sauvegardées et restaurées via un réseau SAN de type Fibre Channel de 1 à 2 Gbit/s et non plus sur un réseau Ethernet de 10 à 100 Mbit/s.

  • Optimisation du lecteur de bande

    Les bandes peuvent être affectées de manière dynamique aux sessions de sauvegarde sur chaque serveur et une planification intelligente permet d'optimiser l'utilisation des lecteurs de bande partagés. Ces caractéristiques permettent de partager une même bibliothèque sur bande entre plusieurs serveurs de support ce qui accroît la rentabilité.

Inconvénient

  • Surcharge du serveur

    Le principal inconvénient d'une sauvegarde hors LAN est la surcharge du serveur. Ce type de sauvegarde ne résout pas le problème de surcharge du serveur de production pendant le processus de sauvegarde.

Option 2 : sauvegardes sans serveur

Les sauvegardes sans serveur transfèrent le processus de sauvegarde à une application de sauvegarde spécialisée qui agit comme « déplaceur » de données. Vous pouvez utiliser la commande étendue copie (également connue comme copie de tierce partie). Il s'agit d'une commande SCSI-3 qui copie les données d'un ensemble de périphériques vers un autre. Les périphériques peuvent être des disques, des bandes ou tout autre type de dispositif de stockage. Cette commande de protocole SCSI peut être utilisée sur des périphériques connectés par câbles SCSI ou connexions Fibre Channel.

Avantage

  • Pas de surcharge des serveurs de production

    Le principal avantage des sauvegardes sans serveur est qu'aucune surcharge de sauvegarde n'affecte les serveurs de production. Avec ce type de sauvegarde, les systèmes de production ne subissent pas de dégradation des performances.

Inconvénient

  • Nécessite des périphériques spéciaux

    Le principal inconvénient des sauvegardes sans serveur est qu'elles nécessitent l'utilisation de périphériques particuliers. Vous devez utiliser des périphériques intelligents qui prennent en charge le jeu étendu de commandes de copie SCSI-3.

Option 3 : sauvegardes d'instantanés matériels

Les instantanés matériels utilisent la technologie de miroir partagé ou le clonage pour fournir une copie complète ou le double exact du volume original. La technologie de miroir partagé facilite la sauvegarde des données de production qui subissent des taux de transaction élevés.

La sauvegarde s'effectue en mettant en miroir les données puis en effectuant une sauvegarde physique du miroir. La sauvegarde se déroule selon les étapes suivantes :

  1. Avant que le processus de sauvegarde débute la sauvegarde, l'application de base de données doit établir une image passive des données. Une application est dite passive lorsqu'elle s'est arrêtée temporairement et que toutes les écritures sur le disque sont terminées, le cache système ayant été effacé pour capturer un état cohérent des données. Une image passive des données fournit une image cohérente qui peut être réassemblée sans vérification de cohérence de la base de données ou du système de fichiers.

  2. Le miroir est détaché de sorte que l'image statique des données est conservée séparément des données actives. Le système de sauvegarde peut alors sauvegarder l'instantané détaché.

  3. Une fois la sauvegarde terminée, le miroir est rattaché et le mécanisme de miroir synchronise les deux images disque.

Avantages

Les sauvegardes d'instantanés matériels présentent les avantages suivants :

  • La disponibilité des données

    Les instantanés matériels fournissent la meilleure disponibilité des données, dans la mesure où elles sont la copie exacte du volume original.

  • La vitesse de sauvegarde

    Les temps de sauvegarde et de restauration sont très courts et se mesurent généralement en secondes.

  • Une faible surcharge de sauvegarde

    Les sauvegardes réalisées entraînent une dégradation minimale de la charge de travail.

  • Des restaurations quasi-instantanées

    Si les disques de production sont resynchronisés avec le clone en arrière-plan, la restauration est quasi-instantanée. Cette méthode supprime la plus longue phase du processus de sauvegarde et de restauration et constitue le principal avantage de cette technologie.

  • La souplesse des restaurations

    Les instantanés matériels offrent la possibilité d'effectuer la restauration sur le même serveur ou sur un autre serveur du SAN.

Inconvénients

Les sauvegardes d'instantanés matériels présentent les inconvénients suivants :

  • Pas de sauvegardes partielles

    Le principal inconvénient de la technologie du miroir partagé est qu'elle ne permet pas d'effectuer des sauvegardes partielles, telles que les sauvegardes incrémentielles ou différentielles. Dans une sauvegarde à miroir partagé, le volume complet est sauvegardé comme une simple entité. Ceci signifie que les sauvegardes par miroir partagé sont plus utiles dans le cas d'une sauvegarde complète de périphérique.

  • La dépendance matérielle

    La technologie du miroir partagé repose sur le constructeur du matériel.

  • Le coût

    Ce type de sauvegarde est plus onéreux qu'une sauvegarde d'instantanés logiciels.

Option 4 : sauvegardes d'instantanés logiciels

Les instantanés logiciels, également appelés copies de métadonnées, utilisent un mécanisme de « copie à l'écriture ». Ce mécanisme offre une fonction d'instantané rapide qui permet de monter un système de fichiers supplémentaire sous forme d'un instantané en lecture seule du volume d'origine. Ce type d'instantané peut être effectué pendant que le volume d'origine est encore actif et disponible. Les instantanés logiciels s'assurent que tous les blocs du système de fichiers d'origine sont copiés dans une zone spéciale (une réserve spécifique de stockage mise de côté pour l'instantané) avant que le bloc ne change sur le disque. Le mécanisme de copie à l'écriture déplace le bloc de données d'origine vers l'instantané avant d'autoriser les écritures sur ce bloc, ce qui permet de conserver la cohérence entre les données de l'instantané et celles stockées sur le volume d'origine au moment où l'instantané a été pris. La copie des métadonnées est plus rapide que les sauvegardes car elle ne copie que les pointeurs là où les données d'origine sont stockées. Comme les instantanés de copie à l'écriture ne sont pas des copies complètes des données d'origine, l'espace disque nécessaire pour les stocker est nettement moins important. Les demandes de lecture du volume d'instantané portant sur des blocs de données inchangées sont redirigées vers le volume d'origine pendant que les demandes de lecture portant sur les données modifiées sont dirigées vers les blocs copiés de l'instantané.

Avantages

Les sauvegardes d'instantanés logiciels présentent les avantages suivants :

  • Bonne autonomie d'application

    Les techniques d'instantanés logiciels peuvent être utilisées sur toutes les classes de stockage et ne dépendent pas de technologies matérielles spécifiques d'un constructeur.

  • Une utilisation efficace du stockage

    Les instantanés utilisent le stockage efficacement car seules les modifications sont enregistrées (et non les données complètes).

Inconvénient

  • De faibles performances

    Le principal inconvénient des sauvegardes par instantanés logiciels réside dans le fait que les instantanés de métadonnées nuisent aux performances. En effet, les demandes d'écriture sur le volume d'origine doivent être copiées sur l'instantané avant d'être réalisées.

Une conception logique

Lors de la planification d'une solution de sauvegarde et de restauration, il est important de prendre en compte les exigences de sauvegarde des clients qui se trouvent dans des centres de données distants. Ainsi, un serveur de données distant peut avoir plusieurs procédés de sauvegarde et de restauration, chacun prenant en charge une unique plate-forme application et serveur. Dans ce cas, la solution de sauvegarde et de restauration du serveur de données est une combinaison de plusieurs composants logiciels et matériels, ce qui peut compliquer l'intégration.

Le processus de planification implique en outre de tenir compte des exigences de réseau de l'organisation dans sa globalité. Il n'existe pas de solution universelle dans la mesure où les réseaux d'entreprises ne sont pas tous identiques. La réussite de la solution de sauvegarde et de restauration passe par une étude approfondie du plan de l'infrastructure de sauvegarde du réseau.

Même avec les toutes dernières technologies de réseau, la bande passante du réseau tend à être limitée pour les connexions de réseau étendu (WAN). Même lorsque la largeur de bande est suffisante, il n'est pas économique de l'utiliser à des fins de sauvegarde uniquement. Du fait des problèmes de coût et de bande passante, trouver une méthode qui satisfasse les exigences de sauvegarde des sites distants relève du défi.

Lorsque vous concevez une solution de sauvegarde et de restauration, vous devez identifier et répartir en catégories les serveurs et les données de votre société, sur la base des exigences de l'activité et des accords sur le niveau de service.

La figure 2 illustre une solution de sauvegarde et de restauration qui reflète différentes exigences au niveau de l'entreprise.

Conception logique des services de sauvegarde et de récupération de l'entreprise

Figure 2
Conception logique des services de sauvegarde et de restauration de l'entreprise

Dépendances des services

Le tableau qui suit répertorie les services desquels dépend le service de sauvegarde et de restauration.

Tableau 1. Dépendances des services de fichier et d'impression

Nom de la dépendance du service

Exigences spécifiques

Résolution du nom

Système de noms de domaine (DNS) en exploitation ou fichiers Host.

Services d'architecture réseau

Connectivité pour la sauvegarde des clients.

Service d'annuaire

Active Directory, pour les comptes utilisés pour les sauvegardes.

Services de stockage

Connectivité Fibre Channel pour les bibliothèques de bandes et périphériques de stockage

Services de pare-feu

Le nombre de ports de pare-feu nécessaire dépend du nombre de clients ayant besoin des services de sauvegarde. Les plages de ports utilisées sont spécifiques au constructeur et dépendent de la solution de sauvegarde déployée.

Exigences matérielles

Une application de sauvegarde et de restauration peut nécessiter d'importantes ressources disques et d'entrée-sortie réseau en cas, notamment, d'importants volumes de données. Vous devez donc planifier avec soin votre matériel et vos capacités réseau. Il convient donc de considérer la sauvegarde et la restauration comme des applications primordiales de l'environnement de l'entreprise et de leur allouer les ressources suffisantes.

Mémoire système

La sauvegarde repose sur la mémoire système pour les éléments suivants :

  • Communication entre processus (IPC)

    La mémoire partagée est utilisée pour implémenter les communications entre différents processus de sauvegarde et de restauration.

  • Cache de mémoire virtuelle

    La mémoire est utilisée lors de la mise en tampon des données du système de fichiers dans le cache de mémoire virtuelle. Si les données sont mises en cache dans la mémoire virtuelle plus vite que ne peuvent être effacées les anciennes pages, il est à craindre que les performances du système se dégradent sérieusement. Prévoir une mémoire système plus conséquente permet d'anticiper cette situation temporairement. Pour une sauvegarde et une restauration efficaces, vous devez configurer un certain volume de mémoire partagée par périphérique et par flux de données.

Cache du système de fichiers

Les sauvegardes sont plus efficaces si vous n'utilisez pas le cache des tampons du système de fichiers. Vous pouvez en effet éviter de passer par le cache des tampons en utilisant l'entrée-sortie directe pour accéder individuellement aux fichiers ou en sauvegardant le volume brut et non plus le système de fichiers. Dans les deux cas, le résultat est une sauvegarde rapide des blocs de données brutes.

Lecteur de bande et format des bandes

Lorsque vous prévoyez la configuration matérielle du système de sauvegarde de votre organisation, vous devez choisir le lecteur de bande et le format de bande à utiliser. Le lecteur de bande détermine la vitesse de transfert à laquelle les données sont écrites sur la bande. La bande détermine le volume de données que vous pouvez conserver sur un seul support. La section qui suit présente les lecteurs de bande couramment utilisés et les capacités des bandes.

  • Lecteurs de bandes DLT

    Le format DLT est le format de bande le plus répandu dans les systèmes de sauvegarde sur bande. Les lecteurs de bande au format DLT peuvent transférer les données sur une bande à une vitesse de 6 à 10 Mo/s.

  • Lecteurs de bandes Super DLT

    Le format Super DLT (SDLT) est la dernière version de DLT. Il est plus rapide et offre plus de capacité que les cartouches à bande DLT. Le lecteur de bande au nouveau format SDLT offre une vitesse de transfert de 10 à 16 Mo/s en format natif et de 12 à 32 Mo/s en format compressé. Le format SDLT offre une compatibilité ascendante en lecture avec les lecteurs de bande DLT existants.

  • Lecteurs de bande LTO (Linear Tape Open)

    Le standard LTO a été développé par un consortium regroupant IBM, Seagate et Hewlett-Packard. Il prend en charge deux formats : Accelis et Ultrium. Actuellement en développement, Accelis sera destiné aux applications qui nécessitent des temps d'accès exceptionnellement courts. Le format Ultrium est le format LTO le plus couramment utilisé et constitue une alternative viable au format de bande conventionnel DLT. Le format LTO offre des capacités de sauvegarde, de restauration et d'archivage des bandes supérieures par rapport au format DLT. Il peut prendre en charge des cartouches LTO à capacité variable, allant jusqu'à 200 Go de données compressées. Contrairement à SDLT, LTO n'est pas compatible avec les versions antérieures de DLT.

Le tableau qui suit présente les formats de bandes les plus couramment utilisés, leurs capacités et leur vitesse.

Tableau 2. Formats, capacités et vitesses des supports

Format de bande

Capacité native (Go)

Capacité compressée (Go)

Vitesse maxi. de transfert (Mo/s)

Mammoth-2

60

150

30

DLT

40

80

6-10

SDLT 220

110

220

22

SDLT 320

110

320

32

AIT-3

70

260

31.2

LTO

100

200

20-40

Disponibilité

Pour garantir une excellente disponibilité des données, le système de sauvegarde et de restauration, ainsi que les données qu'il gère, doivent eux-mêmes offrir une disponibilité maximale.

Pour garantir la disponibilité du système de sauvegarde et de restauration, vous devez vérifier les points suivants :

  • Le matériel sur lequel s'exécute le système de sauvegarde et de restauration offre des fonctionnalités de redondance pour les composants et de cluster avec basculement en cas de panne.

  • Les exigences de conservation des données sauvegardées englobent la période pendant laquelle les sauvegardes du média à bande doivent être conservées. Vous devez définir ces exigences en fonction des spécifications légales, économiques et sectorielles et vous assurer que le média que vous utilisez peut les prendre en charge.

  • Le système de sauvegarde et de restauration prend en charge le basculement sur l'autre serveur de sauvegarde et périphérique à bande. Il est important que le système soit capable de détecter les pannes en cours de fonctionnement et qu'il offre un basculement automatique sur différents serveurs ou périphériques de sauvegarde.

  • Le système de sauvegarde et de restauration peut redémarrer automatiquement les travaux de sauvegarde et de restauration au point où ils ont échoué, car ces tâches peuvent échouer à mi-parcours pour diverses raisons. Le système de sauvegarde doit automatiquement redémarrer la tâche au point où elle a été interrompue.

Sécurité

La tendance à la dispersion géographique des serveurs de données, au développement des réseaux segmentés, des services d'applications verticales et des accès distants a pour conséquence l'exposition des systèmes informatiques autrefois préservés dans les réseaux des entreprises. Les données de l'entreprises sont donc désormais exposées aux dangers potentiels que constituent les attaques de virus, le piratage, l'intrusion ou les attaques par déni de service (DoS). Les serveurs de données doivent donc se protéger pour éviter de tels dangers. En outre, comme les données de sauvegarde et de restauration peuvent concerner plusieurs réseaux et sites, il est extrêmement important de sécuriser les composants de sauvegarde et de restauration ainsi que leurs communications.

Conception de la sécurité du service

Un système de sauvegarde et de restauration peut être sécurisé à différents niveaux, comme expliqué ci-dessous :

  • Communications sécurisées

    Votre solution de sauvegarde doit pouvoir prendre en charge différents algorithmes de cryptage et un blocage sophistiqué du port réseau. En outre, vous devez utiliser des techniques de filtrage des paquets pour éviter les accès non autorisés entre serveurs. Lorsqu'un serveur central de sauvegarde communique via un pare-feu ou un commutateur verrouillé, par exemple, il doit être capable de communiquer via n'importe quel port défini par l'utilisateur. Le logiciel de sauvegarde doit enregistrer toutes les tentatives infructueuses d'accès au serveur et l'administrateur système doit consulter régulièrement ces journaux. L'administration à distance du serveur de sauvegarde doit être accompagnée de liens de gestion cryptés.

  • Accès autorisé

    Votre solution de sauvegarde doit prendre en charge les stratégies de sécurité pour contrôler l'accès aux applications de sauvegarde et de restauration et en assurer une gestion sécurisée.

  • Protection des supports

    Votre solution de sauvegarde doit prendre en charge la protection par mot de passe des supports. En outre, vous devez mettre en place des stratégies qui garantissent que tous les supports sont correctement protégés et stockés.

Verrouillages de sécurité

Votre solution de sauvegarde et de restauration doit utiliser la sécurité du système sous-jacent des serveurs sur lesquels sont installés les composants de sauvegarde. Vous devez utiliser les stratégies de sécurité et les listes de contrôles d'accès pour vous assurer que les serveurs, les périphériques et les données sont protégés, et que seuls les utilisateurs et applications autorisés peuvent y accéder.

Pour plus d'informations sur les stratégies et processus, reportez-vous au chapitre « MSA Security Architecture » du guide Architecture Blueprints dans le MSA Reference Architecture Kit, à l'adresse suivante :

https://www.microsoft.com/technet/treeview/default.asp?url=/technet/itsolutions/msa/msa20rak/vmhtmlpages/vmhtm1.asp.

Capacité d'évolution

Les systèmes de stockage doivent être conçus indépendamment de l'infrastructure, de telle sorte qu'ils puissent évoluer sans effort vers de plus gros volumes de données. Choisissez le système de stockage en partant du principe qu'il va évoluer à mesure que le volume de données de l'environnement va s'accroître. L'architecture de sauvegarde et de restauration doit être suffisamment souple pour évoluer et traiter de gros volumes de données. L'application de sauvegarde doit permettre le développement ou la simplification de l'infrastructure de sauvegarde et de restauration.

La capacité d'évolution de l'infrastructure de sauvegarde peut être évaluée sur les points suivants :

  • Serveur de sauvegarde principal

    Il s'agit du centre de commande de sauvegarde principal. L'application de sauvegarde doit prendre en charge les technologies de mise en cluster et de tolérance aux pannes pour être capable d'évoluer verticalement. De plus, l'application de sauvegarde dédiée aux installations importantes doit être capable d'évoluer horizontalement et de regrouper les différents serveurs de sauvegarde maîtres sous une seule configuration centrale de gestion.

  • Serveurs de support

    Ils sont chargés de la fonction de transfert de données dans l'architecture de sauvegarde. L'application de sauvegarde doit être capable d'évoluer horizontalement à mesure que le volume des données à transférer augmente en ajoutant des serveurs de support et du matériel.

  • Gestion des supports

    En termes de gestion des supports, l'application de sauvegarde doit pouvoir prendre en charge une grande bibliothèque de bandes avec plusieurs lecteurs et emplacements de bandes . Elle doit en outre prendre en charge l'ajout de plusieurs bibliothèques de bandes.

Facilité de gestion

Les capacités de gestion centralisée doivent être au cœur de toute infrastructure de sauvegarde au niveau de l'entreprise. Sans gestion centrale intégrée, le volume de travail supplémentaire pour gérer des périphériques disparates dans l'infrastructure de sauvegarde serait phénoménal. Par exemple, si vous apportez des modifications dans un des domaines de gestion du composant de sauvegarde sans comprendre l'impact de ces changements sur les autres composants, vous pouvez provoquer de graves erreurs. Une autre fonction de gestion critique pour une application de sauvegarde est la présence d'un système d'alerte basé sur les événements. Un mécanisme de notification en fonction des événements est un élément clé pour identifier et résoudre les problèmes. En résumé, les fonctions de gestion d'un logiciel de sauvegarde doivent fournir des capacités de surveillance interne et externe pour l'ensemble des composants de l'infrastructure de sauvegarde et de restauration, y compris les serveurs de sauvegarde, les clients hôtes, les bibliothèques automatisées et les réseaux de stockage.

Parmi les fonctions de gestion importantes que votre application de sauvegarde doit offrir, il doit y avoir :

  • La gestion des stratégies de sauvegarde

    Vous devez mettre en œuvre une procédure efficace et la fonction nécessaire pour ajouter des serveurs et leur appliquer des stratégies de sauvegarde.

  • La gestion basée sur des rôles

    L'application de sauvegarde doit permettre de gérer les fonctions de sauvegarde et de restauration en fonction des rôles. Par exemple, le logiciel de sauvegarde doit permettre au personnel de l'assistance interne ou au personnel des centres de données à distance de gérer leurs propres hôtes d'application de sauvegarde.

  • Gestion des supports

    La gestion des supports est un aspect important d'une application de sauvegarde. Vous devez pouvoir prendre en charge plusieurs types de lecteur de bande et de bibliothèque de bandes, sur des plates-formes hétérogènes. La capacité à partager entre différents hôtes plusieurs lecteurs de bande dans une seule bibliothèque de bandes constitue un autre aspect important de la gestion des supports. Cette possibilité constitue un gain significatif en termes de performances et un bon retour sur investissements dans la mesure où la bibliothèque de bandes est le composant le plus onéreux d'une infrastructure de sauvegarde sur bande.

Administration basée sur les rôles

Le tableau qui suit fournit l'exemple d'un rôle qu'une organisation peut envisager pour gérer le service de sauvegarde et de restauration. Le tableau présente le rôle et le cluster de rôle de Microsoft Operations Framework (MOF) sur lequel il s'aligne ainsi que les privilèges requis au niveau de l'entreprise pour exécuter les tâches.

Tableau 3 Rôles d'administration de la sauvegarde et de la restauration

Cluster de rôle MOF

Nom du rôle

Responsabilités du rôle

Autorisations Active Directory

OPERATIONS, RELEASE, INFRASTRUCTURE, SUPPORT, SECURITY

Administrateur du stockage

Toutes les tâches de sauvegarde et de restauration pour chaque solution de stockage.

Autorisations d'administrateur local sur le serveur avec agent client, agent de support et sur le serveur central de sauvegarde.

Pour plus d'informations sur l'administration basée sur les rôles, reportez-vous au modèle MOF Team Model for Operations sur le site Web ci-dessous :

www.microsoft.com/technet/itsolutions/tandp/opex/mofrl/moftml.asp.

Administration du système

Suivant la solution, vous pouvez généralement gérer le service de sauvegarde et de restauration via différents mécanismes de gestion, tels que la gestion locale, les consoles dédiées à des solutions spécifiques ou une interface de gestion du système d'exploitation telle que Microsoft Management Console (MMC). Pour la gestion à distance, le personnel du service d'assistance doit pouvoir disposer d'une interface Web ou du Bureau à distance pour administration, également pris en charge par le logiciel de sauvegarde et de restauration.

Performances

Vous pouvez améliorer les performances d'un système de sauvegarde et de restauration en agissant à différents niveaux du système. Les sections qui suivent présentent une partie des zones qui ont une influence directe sur les performances.

Utilisation de la compression pour améliorer les performances

Les avantages de la compression varient en fonction des données à comprimer et du mécanisme de compression utilisé. Le niveau de compression dépend lui-même de la redondance identifiée et remappée au niveau des données, ainsi que du temps disponible. Certains types de données, telles que le flux de données vidéo en continu ont peu d'éléments redondants à supprimer, voire pas du tout. Ce type de données ne se comprime donc pas bien, indépendamment du schéma de compression utilisé. Il existe deux types de compression : la compression matérielle et la compression logicielle. La compression matérielle est la plus courante.

Elle s'effectue généralement au niveau du lecteur de bande et repose sur un tampon dans lequel sont conservées temporairement les données pendant qu'elles sont comprimées. Une des contraintes de la compression matérielle réside dans le fait qu'elle est limitée à la taille du tampon du matériel.

La compression logicielle compresse les données cibles du système en utilisant des algorithmes de compression, qui sont souvent associés aux applications de sauvegarde. Ce type de compression peut surcharger la mémoire du système pendant l'opération. Les programmes de compression logicielle offrent cependant de meilleures performances qu'avec la compression matérielle, car ils ne dépendent pas de la taille du tampon du lecteur de bande. La compression logicielle est parfaitement adaptée aux données sauvegardées sur des liaisons lentes.

Surcharge des métadonnées

La planification de la sauvegarde doit autoriser une certaine surcharge de traitement des métadonnées en plus du traitement des données en cours de sauvegarde et de restauration. Les métadonnées sont des informations conservées par l'application de sauvegarde relatives aux données qui résident sur la bande. Elles comprennent les catalogues de bande et de disque qui sont utilisés pour localiser les fichiers pendant la restauration. En général, les applications de sauvegarde utilisent de un à quatre pour cent de l'espace disque à sauvegarder pour les métadonnées.

Performances de restauration

Les performances de restauration diffèrent de celles de la sauvegarde. Bien que les performances varient en fonction de l'environnement, la restauration prend en général de 25 à 50 % plus de temps que la sauvegarde des mêmes données. En affinant les réglages du logiciel de sauvegarde et suivant le type de données, leur taille et le matériel utilisé, il est possible d'effectuer des restaurations de données dont la durée est supérieure de 10 % seulement à celle de la sauvegarde.

Un des facteurs d'augmentation de la durée de la restauration est le temps de navigation nécessaire au démarrage de la demande de restauration. Lorsqu'une demande de restauration est émise, le logiciel de sauvegarde a besoin de parcourir la base de données des enregistrements de fichiers et de localiser tous les enregistrements à récupérer. Cette opération peut être longue pour les jeux de données volumineux.

Trafic réseau

L'une des méthodes de réduction du trafic réseau au moment de la sauvegarde consiste à isoler le réseau par où transite le trafic de sauvegarde. Vous pouvez également regrouper des sous-réseaux et déployer des serveurs de support par sous-réseau pour maintenir le trafic au niveau du sous-réseau.

Capacité à gérer les supports

La gestion des supports (bandes, lecteurs de bande et bibliothèques de bandes) constitue un des aspects les plus importants d'un système de sauvegarde et de restauration. Voici une liste de points qui influent sur la capacité à gérer les supports d'une solution de sauvegarde :

  • La fonction de gestion du support offre-t-elle l'indexation, l'étiquetage de la bande, la détection des bibliothèques de bandes, l'initialisation de supports distants, l'ajout des supports dans les bibliothèques et leur suppression, l'utilisation de codes barres sur le support ?

  • Le partage de la bibliothèque de bandes entre plusieurs serveurs de support est-il pris en charge ?

  • Le logiciel de sauvegarde prend-il en charge le cycle de vie complet des données sur le disque et sur la bande ?

  • Quelles sont les bibliothèques de bandes et lecteurs de bande actuellement pris en charge par le logiciel de sauvegarde et de restauration ?

  • Le logiciel de sauvegarde permet-il de visualiser l'utilisation des cartouches à bande, des lecteurs de bande et des bibliothèques indépendamment de leur emplacement physique ?

Consolidation

Vous pouvez obtenir la consolidation de votre solution de sauvegarde et de restauration à différents niveaux. Ainsi, les technologies SAN et NAS fournissent la centralisation de stockage qui offre les avantages de la consolidation pour les fonctions de sauvegarde et de restauration.

Vous pouvez obtenir la consolidation au niveau de la gestion du support en utilisant de grandes bibliothèques de bandes et en partageant les lecteurs de bande dans la bibliothèque au moment de la sauvegarde des bandes.

Une solution centralisée de sauvegarde et de restauration doit pouvoir intégrer divers composants matériels et logiciels évolutifs. Consolider une solution DAS en une seule réserve de stockage géante et logique, puis allouer et réallouer cette capacité en fonction des besoins est un avantage significatif de la consolidation pour toutes les fonctionnalités liées au stockage, y compris la sauvegarde et la restauration.

Grâce à la puissance du réseau SAN, vous bénéficiez d'un avantage significatif pour la sauvegarde des données sur bandes. La consolidation du stockage rationalise le processus de sauvegarde sur bande de différentes façons :

  • intégration aux sauvegardes de la technologie des instantanés et du miroir ;

  • gestion unique et centralisée de tous les volumes de stockage ;

  • souplesse de la sauvegarde et de la restauration sans serveur et hors LAN ;

  • partage de plusieurs lecteurs de bande dans une seule bibliothèque de bandes automatisée ;

  • gestion des supports plus aisée et centralisée ;

  • diminution sensible de la fenêtre temporelle de sauvegarde et de restauration.

Pour tirer parti de ces avantages, il vous faut planifier avec soin votre sauvegarde consolidée sur bande. Vous devez également classer les données correctement et définir la taille du système de sauvegarde sur bande, des supports et du stockage.

Interopérabilité

Il est important d'identifier quel matériel, quelles plates-formes et quelles applications sont pris en charge par la solution de sauvegarde et de restauration et d'identifier également quels produits matériels et logiciels tiers vont intervenir dans le processus. Les technologies dont vous devez évaluer l'interopérabilité concernent le matériel et le logiciel de sauvegarde, le matériel du serveur, les cartes de bus hôte, les commutateurs, les concentrateurs, les systèmes d'exploitation et les applications. La capacité d'intégration des produits doit être suffisante pour que les produits de divers fournisseurs prennent en charge les configurations de sauvegarde et de restauration sur des environnements hétérogènes.

Versions précédentes du service

Il est important que la solution de sauvegarde et de restauration définisse une feuille de route claire de mise à niveau, non seulement de ses propres versions, mais également des versions de plates-formes de serveur et d'applications antérieures.

La compatibilité des supports est un autre élément important à prendre en compte lors de la conception de votre infrastructure de sauvegarde et de restauration. Si vous remplacez vos bandes DLT, par exemple, par une technologie plus récente (bandes SDLT ou LTO), il convient de définir le mode de migration dans la mesure où les bandes DLT ne sont pas compatibles avec les bandes LTO. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Lecteur de bande et format des bandesde ce module.

Conseils d'utilisation

Les sauvegardes sur bandes sont exécutées tous les jours sans garantie ou presque que les données qui constituent le cœur de votre organisation sont correctement protégées et récupérables. Vous devez donc exécuter des essais de restauration pour vérifier que les sauvegardes peuvent être récupérées. En outre, vous devez documenter l'ensemble du processus de sauvegarde et de restauration et créer un manuel de sauvegarde et de restauration spécifique à votre environnement.

Nous vous recommandons de concevoir votre solution de sauvegarde et de restauration en fonction des besoins de votre activité, de la configuration de serveur et d'application et de l'accroissement du volume de données. L'un des aspects de la sauvegarde et de la restauration souvent négligé est que la sauvegarde comme la restauration ne sont pas prises en compte dans le processus de planification lors du déploiement d'une application ou d'un serveur. Vous pouvez éliminer de nombreux problèmes potentiels en intégrant la sauvegarde et la restauration au processus de planification dans votre environnement.

Normes et directives

La solution de sauvegarde et de restauration de votre organisation doit se conformer aux normes de l'industrie en vigueur, y compris aux normes SCSI et NDMP.

SCSI

Le service de sauvegarde et de restauration dépend de la technologie SCSI pour les connexions et le transfert des données entre périphériques. Si vous concevez un système de sauvegarde sur SCSI, vous devez utiliser des interfaces compatibles SCSI et vous conformer aux limites de distance de ces interfaces.

Il existe quatre types de connexions SCSI :

  • asymétrique (SE) ;

  • différence de tension élevée (HVD) ;

  • différence de tension basse (LVD) ;

  • combinaison de différence de tension basse/asymétrique (LVD/SE).

Les types SCSI suivants sont compatibles les uns avec les autres :

  • HVD (différentiel) vers HVD (différentiel) ;

  • LVD/SE vers LVD ;

  • LVD/SE vers SE ;

  • LVD vers LVD.

Ces types de connexion SCSI ont différentes limites pour les longueurs de connexion. Les limites de distance sont les suivantes :

  • Asymétrique (SE)

    La distance est limitée à 3 mètres.

  • Différence de tension élevée (HVD)

    La distance est limitée à 25 mètres.

  • Différence de tension basse (LVD)

    La distance est limitée à 12 mètres.

NDMP

Comme évoqué précédemment dans ce module, le NDMP est un protocole standard ouvert pour les sauvegardes effectuées à l'échelle de l'entreprise, qui est utilisé pour gérer la sauvegarde des périphériques tels que les serveurs de fichiers dédiés NAS (également appelés classeurs). Le protocole NDMP fournit aux périphériques et logiciels de sauvegarde et de restauration une interface standard qui rend inutile la prise en charge de tout autre interface et système d'exploitation. En fonctionnement, le NDMP lit à partir d'un disque ou d'une bande et produit un flux de données NDMP qui peut être lu ou modifié par un autre périphérique NDMP. L'architecture NDMP prend également en charge la séparation des fonctions de commande et de base de données du système de fichiers et des périphériques. Normalement, les commandes et la base de données associée sont gérées par le logiciel de sauvegarde, qui est généralement situé dans un emplacement central et peut gérer plusieurs fichiers et systèmes d'exploitation.

Pour plus d'informations sur le protocole NDMP, les dernières versions des spécifications et les produits compatibles, visitez le site Web du NDMP à l'adresse : www.ndmp.org.

Résumé

Ce module a fourni des conseils détaillés sur la planification et la création d'une solution fiable et efficace de sauvegarde et de restauration permettant à une entreprise de couvrir ses besoins en la matière.

Nous avons étudié les objectifs des services de sauvegarde et de restauration, ainsi que les données indispensables au service, puis nous nous sommes penchés sur les avantages et les inconvénients de chaque option de sauvegarde et de restauration. Ces options comprennent : la sauvegarde de données sur serveur Windows en local ou la sauvegarde sur réseau ; la sauvegarde pour périphériques NAS à l'aide d'un système propriétaire avec NDMP ou pour périphériques NAS prenant en charge les agents de sauvegarde ; la sauvegarde d'environnements SAN à l'aide de sauvegardes hors LAN, de sauvegarde sans serveur, par instantanés matériels ou par instantanés logiciels. La plupart des environnements doivent utiliser une combinaison de ces méthodes.

Enfin, nous avons vu l'importance du matériel, de la sécurité, de la disponibilité et de la capacité d'évolution du service. Nous avons également discuté des mécanismes d'optimisation des performances des services de sauvegarde et de restauration.